Marivaudage : le marivaudage est un mot formé à partir du nom de Marivaux, car beaucoup de ses personnages de théâtre utilisent un style précieux pour exprimer leurs sentiments amoureux. Le marivaudage est un « badinage galant, précieux, raffiné », voire superficiel ! Lorsque Clénathis et Arlequin font semblant de se faire la cour, Cléanthis utilise un langage amoureux raffiné : c’est une scène de marivaudage (= galanterie précieuse)
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Quel lien entretien Albert Camus avec son personnage d'insoumis ?
Nous nous sommes interrogés sur le lien qu'entretient l'auteur avec son personnage d'insoumis, à travers l'oeuvre d'Albert Camus.
En effet, le personnage principal n'est pas un héros traditionnel (il n'accomplit pas d'exploit, il n’incarne pas de valeurs positives de la société...) ; c'est un anti-héros (modeste employé, il est étranger à la société, condamné à mourir la tête tranchée, mais à la fin du roman, c'est aussi un héros car il se dresse, se révolte, et agit de façon héroïque en faisant face.
Albert Camus explique sur son psg illustre la pensée de l'absurde ;
1) Meursault est un personnage insoumis, parce qu'il ne se soumet pas aux conventions sociales (il n'est pas triste à l'enterrement, il ne veut pas se marier -"ça m'est égal"-, il ne veut pas de promotion au travail - "cela m'était égal"). Meursault ne comprend pas et n'obéit pas aux conventions sociales. Il est insoumis.
2) Meursault est un personnage insoumis, parce qu'il se révolte à la fin du roman. Albert Camus a choisi ce personnage qui se révolte à la fin, qui ne se soumet pas à l’absurde de l'existence :
- Meursault refuse l'explication religieuse (incarnée par le prêtre), car Meursault accepte sa condition de simple homme dont l'existence est bouleversée pour de mauvaise raisons : il est condamné à mort pour ne pas avoir pleuré à l'enterrement de sa mère. - A la fin du roman, on peut lire (et vous pourrez ouvrir cette page et lire cette phrase :" je m'ouvrais pour la première fois à la ten,dre indifférence du monde. De l'époruver si pareil à moi, si fraternel enfin, j'ai senti que j'avais été heureux, et que je l'étais encor. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu'il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu'ils m'accueillent avec des cris de haine"
Meursault ouvre les yeux sur la condition humaine : l'homme est face à un monde qu'il ne comprend pas, qui lui est indifférent, qui ne se soucie pas de lui. Meursault va mourir, et le monde continue. L'homme croit que sa vie a un but, mais en fait, "ça n'a pas de sens", tout est "égal".
Or, Meursault ne se met pas à pleurer devant ce constat. Il se révolte. Il ne se soumet pas. C'est un personnage insoumis. Il décide d'accepter sa condition humaine et de se dresser devant les autres hommes qui ne comprennent rien et l'exécutent, parce qu'ils sont soumis à la société, eux, font leur vie sociale, travaillent, attendent des promotions, se marient, fondent une famille, etc, juste parce que tout le monde faut cela. Meursault n'obéit pas à ces conventions. Il est insoumis. Il a compris que tout cela était une farce sociale, mais que le monde dans lequel il vit lui est indifférent.
En conclusion, Albert Camus a choisi un personnage principal qui n'est pas soumis à la société, qui n'incarne pas les valeurs traditionnelles de la société (travail, mariage, respect social...) ; au contraire, Albert Camus a choisi un personnage qui est insoumis, pour incarner la pensée de l’absurde. Le personnage de Meursault est insoumis parce qu'il ne respecte pas les conventions sociales (forcément pleurer à un enterrement, forcément se marier si on est bien avec quelqu'un...). A la fin du roman, il accepte d'être guillotiné pour de mauvais motifs, mais la tête haute devant tous, parce que Meursault est insoumis, qu'il ne se soumet pas à la farce sociale. En revanche, il accepte la mort, car il a compris que le monde n'a pas de sens, il a compris "la tendre indifférence du monde", et l'accepte. (Remarque : bien entendu, pour un croyant, cette attitude n'est pas compréhensible puisque la religion donne du sens à la vie. (Meursault n'est pas croyant).
Alors, en résumé :
Albert Camus a choisi de prendre un personnage insoumis, Meursault car cela lui permet d'illustrer sa pensée de l'absurde.
Meursault est insoumis car il ne se soumet pas aux conventions sociales (par exemple, il ne pleure pas à l'enterrement de sa mère). Meursault est insoumis car il se révolte à la fin du roman (il accepte la sentence de mort mais ce n'est pas au nom du respect du verdict, mais parce qu'il a compris que le monde était indifférent) Il accepte la sentence de mort car il accepte l'indifférence du monde.
Quel est le lien entretenu par Camus avec son personnage d'insoumis ?
Traditionnellement, un auteur choisit plutôt un héros qui incarne des valeurs positives de la société (La Princesse de Clèves qui représente la vertu) et/ou accomplit des exploits (Perceval, Roland, Lancelot...) . A. Camus choisit un anti-héros, Meursault, qui n'accomplit pas d'exploit, accomplit un meurtre, et est en marge de la société qui le condamnera à mort.
Camus éprouve un regard tendre pour son personnage de Meursault car Meursault incarne l'homme du XXe siècle, perdu dans un monde qu'il ne comprend pas. Ce personnage lui permet d'illustrer sa théorie de l'absurde.
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A quel mouvement appartient Pierre de Ronsard ?
Pierre de Ronsard est un poète du XVIe siècle qui appartient à la Pléiade. C'est le chef de file des poètes de la Pléiade, courant poétique du XVIe siècle qui voulait rendre illustre la poésie française en s'inspirant de l'antiquité grecque et latine.
A quel mouvement littéraire appartient Arthur Rimbaud ? Tristan Corbière ?
Ces deux poètes du XIXe siècle sont difficilement classables mais on peut dire que ce sont des poètes symbolistes. En effet, ils préfèrent suggérer par des images, des métaphores, le monde intérieur ou extérieur.
Ce sont aussi des "poètes maudits", selon l'expression de Verlaine.En effet, contrairement à Victor Hugo, ces deux poètes n'ont pas été reconnus de leur vivant et ont été en marge de la société.
Enfin, on peut dire que ecs deux poètes sont des poètes modernes, parce qu'ils ont fait évoluer la forme de la poésie (Arthur Rimbaud écrit des poèmes en prose ; Tristan Corbière écrit des sonnets inversés !) et qu'ils ont fait évoluer les thèmes de la poésie (Arthur Rimbaud et Tristan Corbière évoquent la ville, la laideur, qui sont des thèmes non traditionnels).
A quel mouvement appartient Guillaume Apollinaire ?
Guillaume Apollinaire est un poète du XXe siècle qui appartient au mouvement surréaliste. Sa poésie dépasse le réel, n'est pas réaliste. Il s'intéresse au mouvement symboliste mais est un précurseur du surréalisme. Il apprécie la création d'images qui se superposent ("le pont Mirabeau"), l'expression du rêve, la modernité ...
il renouvelle la poésie dans sa forme (le calligramme ; le poème "Le pont Mirabeau" est disloqué...) et dans ses thèmes (la ville avec l'évocation du pont ; ...) et surtout, l'absence de ponctuation qui crée un rythme particulier et fait participer le lecteur du poème.
